J'ai du arriver au bout d'un chemin, sans vraiment m'en rendre compte. Faut dire que je l'avais un peu pris par hasard ce chemin. Finalement, j'ai fait un beau voyage au cours duquel j'ai rempli les pages de ce carnet version école buissonnière.
Aujourd'hui je ne sais pas trop quoi penser. C'est un peu comme on termine un bon livre. On a hâte de lire la dernière page et, quand on y arrive enfin, on regrette qu'il n'y en ait plus à tourner. En même temps, j'ai l'impression de ne plus avoir grand chose à dire, ou moins envie, ou la flemme, ou peur de tourner en rond, ou je ne sais pas trop quoi encore! Après tout, peu importe. Ce qui m'embête un peu c'est que je l'aimais bien cet endroit. Il me ressemblait assez finalement.
Je ne suis pas fait pour les adieux mais il y a des au revoir que l'on s'imagine ne pas devoir répéter. Sinon ça fait con.
Alors pour illustrer cette oraison funèbre, je n'ai pas compté les notes et encore moins les commentaires dont vous m'avez fait l'honneur. A l'heure des bilans, les chiffres manquent cruellement de poésie n'est ce pas? Ce qui est sûr, c'est que c'était bien!
En fait, ici j'ai partagé un peu de moi avec vous et vous me l'avez bien rendu. Je vous en remercie. J'ai ri en votre compagnie et je me suis aussi un peu surpris à écrire des histoires ou des textes plus tristes. On se découvre, on apprend à se connaître...
Je garde l'endroit ouvert. Après tout, on verra bien si tout ça me démange ou si l'envie me prend de faire autre chose ici ou ailleurs. Qui sait?
La bise et portez-vous bien!
Une petite photo sympathique from chez Anne Laure ou là encore.